Ventinove sottozero

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Cesare è intelligente, ha due acque marine al posto degli occhi e non si cura della sua bellezza. È un dettaglio in più per lui, null’altro. Un ragazzo affidabile e con la testa a posto. Una testa che conserva in sé cultura e capacità di collegare i fatti. Ecco perché suo zio Maggiorino lo coinvolge per risolvere un misfatto locale: un cadavere viene ritrovato in una discarica a Ceva. È la tecnica omicida che attira l’attenzione del vecchio. E Cesare, suo malgrado, si trasforma nel catalizzatore del potere oscuro della politica.
Siamo negli anni Sessanta: i collettivi, il malcontento di fabbrica, la Fiat, la vita di tutti i giorni. Ed è nella quotidianità che conosciamo uno spaccato di Torino intrigante, attraverso lo sguardo non ordinario dell’autore. Nelle vie più popolari del capoluogo piemontese si condensa un passato appena successo, ricco di aspetti che ognuno di noi può riconoscere, che tipizzano una società analizzata mediante una scrittura arguta e incredibilmente ironica.
Questa non è una storia di politica e non è neppure un poliziesco, non è nemmeno un thriller. Per Cesare comunque è il peggiore degli incubi. Ma non per noi.

Sku: 978-88-99431-00-6 Categories: Collana Falesie, Narrativa, Romanzi

Informazioni aggiuntive

Peso 400 g
Dimensioni 14 × 21,5 cm

1 review for Ventinove sottozero

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    Commentaire personnel:
    Ce roman est très intéressant pour son histoire sur le PCI de l’après-guerre et pour ses rapports avec la Fiat de Turin, avec l’Union soviétique de Staline, Khrouchtchev, Brejnev. Le Pci est le cadre bien aimé dans lequel on voit le héros dérouler sa vie pas encore tout à fait adulte malgré son âge de plus de vingt ans.
    On y découvre les luttes intestines entre droite et gauche qui ont fait l’histoire de l’après-fascisme : deux églises qui s’affrontent, le Pci et les catholiques avec des catéchismes opposés, une nomenclature qui cultive le secret et les actes violents.
    Mais si ce roman m’a beaucoup intéressé, ce n’est pas pour cela que je trouve, somme toute, assez banal. Mais c’est pour cette histoire initiatique qui ressemble à l’histoire de Candide de Voltaire, où tout est pour le mieux au milieu du meilleur des mondes, elle ressemble aussi beaucoup à l’histoire d’œdipe écrite par les tragiques grecs de l’Antiquité.
    Comme Oedipe, le héros à la sortie de son enfance n’a plus de père. C’est la même chose qui se passe pour Isaac après le sacrifice manqué organisé par son père sur sa montagne sacrée : le père est maintenant absent et le fils trace sa route dans le milieu de la Fiat et du Pci.
    C’est la première étape de ce roman d’initiation : la sortie de la prime enfance, du modèle d’un père prédateur, et l’accueil dans un royaume fondateur..
    Comme Oedipe, il est accueilli par un bon roi, son oncle Maggiorino marié à une reine laide qui ressemble à un bouledogue, mais qui a une qualité essentielle: c’est une reine de la cuisine. C’est le modèle de ce royaume qui va le suivre, un royaume où on observe, on veut comprendre. C’est cette royauté , ce modèle qu’il va essayer de façonner.
    Mais l’adhésion au modèle n’est pas un chemin tranquille : que vais-je faire de ma vie dans ce cadre-là ? Quel royaume concret ? Comment sortir de l’abstraction de ce modèle, pour ne pas être dupe des ambitions souterraines des idéologues marxistes ?
    Ce chemin d’abstraction fait que non plus, il ne trouve pas sa reine : il est séduisant, il attire les femmes comme le miel attire les abeilles, mais il est incapable de passer à l’acte. Le projet affectif ne peut pas naître, il demeure toujours dans l’abstrait. Il n’est pas encore passé à la casserole de la Sphinx.
    En deux mois et quinze jours son chemin initiatique va se terminer par un véritable choix affectif, la mise de sa reine sur le trône et une royauté qui ne sera pas un rêve, enseignant dans un milieu totalement défavorisé, faire accéder à l’humanité des êtres abandonnés…
    La fin de ce roman s’ouvre sur la perspective d’un Oedipe-roi engagé dans la société, capable de résoudre les Pestes, ne se crevant pas les yeux devant les horreurs produites par la société prédatrices utopiques et religieuses, vivant heureux et fécond avec sa reine, l’institutrice.

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